C’est l’histoire d’un logo qui se retrouve au mauvais endroit au mauvais moment. Dans une base d’images d’un groupe de presse.
Le logo se trouve dans un dossier nommé « libre de droits » et correspond parfaitement au nom de l’émission proposée à la radio. « Quelle chance ! » se dit le journaliste, qui par facilité, le publie sur ses visuels de communication interne.
Et pendant plus de quatre ans, tout se passe bien. Jusqu’au jour où un diffuseur lui demande pourquoi l’émission n’est pas présente sur les réseaux sociaux. Et le journaliste lance un site et une page sur Facebook. Pris par son travail d’antenne et d’interviews, il ne prend pas le temps d’approfondir, et laisse la page tourner.
Jusqu’au jour où la créatrice du logo, qui a pris le soin de le déposer, se rend compte de l’utilisation frauduleuse de son oeuvre. Pour elle, le « Shoot » correspond à la photo, contrairement au « Shoot » du journaliste qui correspond à la petite boisson alcoolisée qu’on peut aussi servir dans les meilleures enseignes.
La toile s’embrase, certains vont même jusqu’à écrire des injures sans avoir la moindre information supplémentaire. Mais comme le dit Confucius, « l’invective ne déshonore que son auteur« .
Fort heureusement, les deux principaux protagonistes de cette histoire sont adultes et responsables. Ils se mettent en contact et résolvent le problème en moins de cinq minutes. Et, soyons en sûrs, trouveront bénéfice de ce quiproquo.