Le Tribunal de Première Instance de Mons a récemment condamné Jean-Michel Stasse, président et fondateur de l’asbl « WolfEyes », suite à une campagne contre les zoos sous couvert de défense du bien-être animal.

L’homme a déjà été plusieurs fois sanctionné par la justice pour ses nombreuses publications contre Pairi Daiza et Le monde sauvage (Aywaille). En réponse à ce dernier, il a posté des vidéos d’ours polaires à Aywaille à l’été 2018 et 2019. Les images ont incité les inspecteurs du bien-être à visiter le zoo, qui ont conclu que toutes les règles étaient respectées. Mais si Le Monde Sauvage a estimé que ces publications avaient un manque à gagner de 500 000 € en raison de cette très mauvaise publicité, elle n’a été compensée qu’en appel avec un maximum d’euros nominaux.

Ciblant également Pairi Daiza, Monsieur Stasse et son association ont publié en 2019 un montage montrant le propriétaire du zoo, Eric Domb, avec un ours ensanglanté. Il a affirmé qu’un bébé orang-outan était mort de faim dans le parc (en raison d’une malformation congénitale), ou que ses rhinocéros provenaient de terrains de chasse (lorsqu’ils venaient de terrains de chasse, ils étaient élevés pour des espèces en voie de disparition). Trois jugements ont condamné Jean-Michel Stasse et son association à retirer les publications controversées, mais le jugement n’est pas assorti de sanctions financières. Le non-retrait lui a valu une amende, qui s’élève désormais à plus de 225.000 euros, mais Jean-Michel Stasse, qui se dit insolvable, n’envisage pas de payer l’amende : « Ils n’auront pas un cent », avait-il écrit à un de ses « followers » sur sa page Facebook. « Payer, ce serait reconnaître ce jugement pourri ».

Saisi à nouveau pour des publications, le Tribunal de Première Instance de Mons a déclaré l’Aqualien et son ASBL coupables d’atteinte à l’honneur et à la réputation, d’avoir utilisé des termes « injurieux, éhontés voire menaçants », voire d’avoir utilisé de fausses informations « à des fins de sensationnalisme » . L’association et ses représentants devront verser 12 500 € d’indemnités. Pairi Daiza et Eric Domb se sont engagés à reverser l’argent récolté – s’il arrivait – « pour protéger les espèces animales menacées ».

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *