La rentrée s’est faite en grandes pompes pour le plus beau parc animalier d’Europe. Ce 18 février, les visiteurs ont pu découvrir la nouvelle entrée du parc. Majestueuse, impressionnante, extraordinaire… Les superlatifs ne manquent pas pour qualifier cet ouvrage de 116 mètres de long inspiré des plus jolies galeries couvertes du XIXe siècle.

Dès les premiers pas sur le Golden Clock Square on ne peut qu’être ébahis ! Sur le sol, une strophe du poète irlandais William Butler Yeats attire l’attention : « Sous tes pas j’ai répandu mes rêves. Marche doucement car tu marches sur mes rêves ». Le ton est donné. Il ne reste donc plus qu’à… rêver et voyager dans cet incroyable Jardin des Mondes plus beau et plus surprenant d’année en année.

Des œuvres magistrales en mosaïque

Sur les murs du square de 1.700 mètres carré, pas moins de vingt-huit œuvres originales réalisées en mosaïques de pierre; des créations entièrement réalisées à la main qui évoquent les nombreux voyages d’Eric Domb et les lieux qui ont inspiré le fondateur de Pairi Daiza pour la création du parc. Les girafes, singes, zèbres, otaries ou lémuriens côtoient les ours polaires ou les chameaux du désert en autant de tableaux fascinants.

Surplombant la Time Gate menant à la galerie une impressionnante horloge dont les aiguilles expriment la course du soleil et de la lune. Un ara de Spix est perché sur l’aiguille des minutes et un cœur est fixé au centre de l’horloge.

On ne peut aussi qu’être émerveillé par l’immense fontaine de 14 mètres de diamètre qui représente huit humains et vingt-sept animaux complices d’un rêve universel d’harmonie entre tous les êtres vivants. On est bien dans l’esprit véhiculé par le parc.

Dans la Galerie des Mondes, vingt-six arbres et une soixantaine de mosaïques mettent en scène, cette fois, les animaux de Pairi Daiza et l’histoire du parc. Ici un panda, là un koala ou un maki catta facétieux semblant s’accrocher aux murs de la galerie. La tour et le château de Cambron y figurent en bonne place.

Au sortir de l’édifice, des animaux aquatiques et terrestres sont peints en trompe-l’œil. Nous voilà à Foundation Square. Sur la droite une nursery vitrée permet au visiteur un coup d’œil sur les couveuses et juste à côté, l’hôpital pour animaux.

Le parcours aboutit à l’Oeuf des Mondes, un hommage à la création de Paradisio. Dans la coquille de 220 mètres de circonférence, l’Oeuf héberge douze jardins. Chacun d’eux représente les douze mondes (présents et avenir) de Pairi Daiza. Des mondes miniatures agrémentés d’un élément architectural typique.

Une fondation toujours plus active

Un centre de soins animalier devrait bientôt voir le jour. La Fondation Pairi Daiza espère en effet être agréée en tant que gestionnaire d’un centre CREAVES. Ces centres accueillent et soignent les animaux sauvages blessés ou malades recueillis l’homme. Après revalidation, ils sont ensuite remis en liberté.

Pour rappel, au-delà du parc animalier, la Fondation Pairi Daiza, née en 2015, vise à préserver les habitats menacés, protéger les espèces menacées, soutenir la recherche scientifique, recueillir des reptiles et amphibiens et valoriser le patrimoine naturel. La Pairi Daiza Foundation, chère à Eric Domb, mène actuellement pas moins de dix-huit projets dans le monde, parmi lesquels la restauration de l’habitat du panda roux au Népal.

Devenir parrain ou marraine permet de soutenir ces merveilleux projets. La Fondation est en outre toujours à la recherche de bénévoles. Tous les détails se retrouvent sur le site http://www.pairidaiza.eu/foundation

Texte & Photos : © Caroline Martin

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