Le 39e Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) se déroulera du 27 septembre au 4 octobre prochain dans la cité mosane. Comme déjà annoncé, le festival s’ouvrira avec la nouvelle comédie d’Emmanuel Courcol, En Fanfare, interprété par Benjamin Lavernhe et Pierre Lottin.
Le FIFF a le plaisir de dévoiler quatre nouveaux titres de sa sélection 2024:
- Diamant Brut d’Agathe Riedinger (France)
- Jour de Chasse d’Annick Blanc (Québec)
- Me El Aïn de Meryam Joobeur (Tunisie/France/Canada/Norvège)
- Sauvages de Claude Barras (Suisse/France/Belgique)
Découvrez ci-dessous tous les détails sur ces films.
Diamant Brut d’Agathe Riedinger (France)
Née en 1985, Agathe Riedinger est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD). Elle expérimente différents types de narrations entre excès et ironie, parfois délibérément vulgaires ou surréalistes, pour interroger une certaine vision du monde, et parler de thématiques qui lui sont chères, telles que l’émancipation et la condition féminine. D’abord attirée par la photographie, elle se tourne vers la réalisation avec un premier court métrage, L’Année dernière à Paris, j’ai rencontré Hortense en 2005. Elle enchaîne ensuite avec notamment les courts métrages J’attends Jupiter (2017) et Eve (2018), tous deux sélectionnés dans de nombreux festivals.
Particulièrement remarqué lors du récent Festival de Cannes où il était présenté en Compétition Officielle, Diamant Brut est son premier long métrage. Dans ce portrait fort et poignant, elle y retrouve le personnage de Liane, déjà présent dans son court métrage J’attends Jupiter.
Liane, 19 ans, téméraire et incandescente, vit avec sa mère et sa petite sœur sous le soleil poussiéreux de Fréjus. Obsédée par la beauté et le besoin de devenir quelqu’un, elle voit en la télé-réalité la possibilité d’être aimée. Le destin semble enfin lui sourire lorsqu’elle passe un casting pour « Miracle Island ».
« J’attends Jupiter et Diamant Brut partagent la même héroïne, les mêmes thèmes et se nourrissent de deux fascinations, reconnaît-elle. L’une pour les « cocottes » de la fin du 19e siècle et début du 20e, ces femmes au destin rocambolesque, souvent nées misérables, devenues, par l’instrumentalisation de leurs charmes et leur pugnacité, courtisanes richissimes, presque saintes, épouses de princes. L’autre pour la télé réalité qui ne montre que le talent « d’être soi » et je la revendique même comme un sujet d’étude passionnant. Je dénonce de tout mon cœur le mépris de classe, l’hypersexualisation de la femme et le sexisme qu’elle affiche, la culture du viol qu’elle alimente, les valeurs conservatrices et ultra consuméristes qu’elle prône. En me passionnant pour ces deux phénomènes que plus d’un siècle sépare, j’ai réalisé que ces trajectoires de femmes se superposent parfaitement. »
Le film est interprété par Malou Khebizi, Idir Azougli, Andréa Bescond, Ashley Romano, Alexis Manenti, Kilia Fernane, Léa Gorla, Alexandra Noisier et Antonia Buresi.
Diamant Brut est produit par Silex Films (Priscilla Bertin et Judith Nora – France), en coproduction avec France 2 Cinéma et Germaine Films.
Avec le soutien de Canal+, la participation de France Télévisions et Ciné+, le soutien du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et du Département des Alpes-Maritimes, en partenariat avec le CNC, de la Région Nouvelle-Aquitaine, de l’Angoa, en association avec SG Image 2022, la Banque Postale Image 17, Cinecap 7 et l’aide au développement de SG Image Développement 2021.
Le film sortira le 20 novembre en France, distribué par Pyramide Films qui en assure également les ventes internationales. Il sera distribué en Belgique dès le 4 décembre par September Film.
Découvrez un extrait de Diamant Brut
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Jour de Chasse d’Annick Blanc (Québec)
A la fois productrice et réalisatrice, Annick Blanc signe ici une comédie noire comme on les aime.
« Jour de chasse entraine le spectateur dans un thriller psychologique où le réel et l’humour noir basculent tranquillement vers le cauchemar et l’horreur, explique-t-elle. Un film de genre à la fois sensoriel, envoutant et mystérieux. Sous couvert de la métaphore, j’explore les thèmes de la responsabilité de l’individu au sein d’un groupe, la masculinité toxique et la défaite d’une société obsédée par le plaisir. Onirisme, comédie noire, horreur, mystère, sensualité et réalisme s’allient pour créer un univers complexe où rien n’est ce qu’il paraît. Ces ruptures de ton amènent le spectateur à reconsidérer sans arrêt ce qu’il est en train de regarder. Il en vient à douter de lui-même : qu’est-ce qui est un rêve et qu’est-ce qu’il ne l’est pas ? »
Nina, une jeune femme au caractère imprévisible, est recueillie par une bande de chasseurs dans un chalet éloigné. Au sein de cette microsociété masculine cinglante et originale, elle sent qu’elle fait enfin partie d’une meute. Cet équilibre fragile est bousculé lorsqu’un mystérieux étranger se joint à son tour au groupe.
Passionnée par le pouvoir de l’image, Annick Blanc a cofondé la société de production Midi La Nuit avec Maria Gracia Turgeon et produit deux longs métrages (dont Mé el Aïn, également présenté cette année au FIFF) et une dizaine de courts métrages qui se sont illustrés notamment à Sundance, Berlin, Locarno et Toronto.
En 2011, elle réalise le court métrage Au milieu de nulle part, présenté en sélection « Regards du Présent » au FIFF Namur la même année. Le film sera primé notamment à Palm Springs, Hong Kong, Créteil et Vienne. Elle réalise ensuite le court métrage Turn Off Before Living (2015), présenté au FNC et à Dresden. En 2019, elle enchaîne avec le court métrage La Couleur de tes lèvres, qui récolte de nombreux prix dont le Prix Fipresci à Saguenay et le Prix du Meilleur Court Métrage fantastique à Austin.
Avec Jour de Chasse, elle signe son premier long métrage en tant que réalisatrice. Le film a été présenté en première mondiale à South by South West cette année, ainsi qu’au Festival de Sydney et au Festival de Jeonju.
« J’aime être très près des personnages, poursuit la réalisatrice, pour créer une impression de proximité. Je trouve qu’on s’attache plus à eux quand on voit la moindre de leurs expressions fluctuer sur leurs visages. De plus, cette sensation d’étouffement contraste avec les grands paysages que je ponctue à travers le film. »
Le film est interprété par Nahéma Ricci, Bruno Marcil, Frédéric Millaire-Zouvi, Marc Beaupré, Alexandre Landry, Maxime Genois, Noubi Ndiaye.
Jour de Chasse est produit par Midi La Nuit (Maria Garcia-Turgeon et Annick Blanc – Québec).
Il est distribué au Canada par Maison 4:3. Les ventes internationales sont assurées par ArtHood Entertainment.
Découvrez la bande-annonce de Jour de Chasse
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Mé el Aïn (Who do I belong to) de Meryam Joobeur (Tunisie/ France/ Canada/ Norvège)
Mé el Aïn marque le retour de Meryam Joobeur au FIFF Namur où elle présentait son court métrage Brotherhood en compétition internationale en 2019.
Cinéaste tunisienne basée à Montréal, Meryam Joobeur a réalisé les courts métrages Gods, Weeds and Revolutions (2012) et Born in the Maelstrom (2017), sélectionnés aux quatre coins du monde. Nominé aux Oscars, son court Brotherhood (2018) a été projeté dans plus de 150 festivals et a remporté 75 prix internationaux. Inspiré de ce court métrage, Mé el Aïn est son premier long. Sélectionné en Compétition Officielle au Festival de Berlin cette année, le film a également été présenté au Festival d’Istanbul et au Rotterdam Arab Film Festival, et a remporté le Prix de la meilleure réalisation au Festival de Hong Kong et le Grand Prix au Festival de Taipei. Une œuvre à la fois forte et touchante.
« L’aventure de film a commencé en février 2017 de la manière la plus improbable qui soit, se souvient la réalisatrice. Il a commencé par un voyage en voiture à travers le nord de la Tunisie avec mon directeur de la photographie et collaborateur créatif de longue date, Vincent Gonneville. Ayant principalement grandi aux États-Unis, j’étais impatiente de découvrir ma patrie, la Tunisie, et curieuse d’explorer différents paysages. Nous avons roulé sans direction précise et, un jour fatidique, nous avons rencontré deux frères, Malek et Chaker Mechergui, alors qu’ils menaient les moutons de leur père au pâturage. Les deux frères avaient une allure frappante que je n’avais jamais vue en Tunisie : tous deux étaient roux et leur visage était couvert de taches de rousseur. En poursuivant notre voyage, nous avons découvert que dans cette région de la Tunisie, surtout après la révolution tunisienne, un nombre important d’hommes étaient partis en Syrie pour rejoindre Daech. Cette information m’a surpris, car il était difficile de concevoir que des hommes de cet environnement rural choisissent de s’engager dans une guerre si loin de chez eux. J’ai commencé à penser aux familles des jeunes hommes qui partent, au déchirement, à la honte et à l’immense confusion qu’éprouvent les parents lorsque leur enfant entreprend des actions aussi extrêmes et violentes. À l’époque, il s’agissait d’un sujet tabou – nous en savions beaucoup sur les victimes de Daech, mais peu sur les familles de ces hommes. Motivé par ces réflexions, j’ai écrit le scénario pour un court métrage qui explore cette perspective et j’étais déterminée à ce que Malek et Chaker jouent dans le film. J’ai réussi à les retrouver et nous avons tourné Brotherhood en 2018. Pendant le tournage, mon attention s’est portée sur les personnages féminins au sein de la famille – la mère et l’épouse syrienne ramenée à la maison par le fils. Cette fascination a donné naissance au long métrage Mé el Aïn, motivé par le désir d’approfondir le point de vue féminin et d’examiner les thèmes de la maternité et de la victimisation des femmes. »
Aïcha, une mère tunisienne douée de rêves prophétiques, vit dans une ferme rurale avec son mari Brahim et ses trois fils. La vie d’Aïcha et Brahim est complètement bouleversée après le départ de leurs fils aînés, Mehdi et Amine, à l’étreinte violente de la guerre. Ayant vécu leur vie uniquement pour leurs enfants, Aïcha et Brahim se retrouvent sans fondement et tentent de donner un sens à une nouvelle réalité douloureuse. Quelques mois plus tard, Mehdi rentre chez lui avec une femme enceinte nommée Reem. Le niqab et le silence de Reem perturbent profondément Brahim. Aïcha, quant à elle, accueille Mehdi et Reem dans la maison et jure de les protéger à tout prix. Le retour de Mehdi déclenche d’étranges événements dans le village. Aïcha est tellement occupée à protéger son fils qu’elle remarque à peine la peur croissante au sein de la communauté. Aïcha doit affronter les limites de son amour maternel afin de mettre fin à l’obscurité grandissante.
Mé el Aïn est interprété par Salha Nasraoui, Mohamed Hassine Grayaa, Malek Mechergui, Adam Bessa, Dea Liane, Rayen Mechergui et Chaker Mechergui.
Le film est produit par Instinct Bleu (Sarra Ben Hassen, Meryam Joobeur – Tunisie), Tanit Films (Nadim Cheikhrouha – France), Midi La Nuit (Annick Blanc, Maria Gracia Turgeon – Canada), en coproduction avec 1888 Films (Vincent Dupuis, Victor Lech, Baptiste Leroy – France), Godolphin Films (Ramsis Mahfoudh – Tunisie) et Eye Eye Pictures (Dyveke Bjørkly Graver, Andrea Berentsen Ottmar – Norvège).
Avec la participation de la Société de Développement des Entreprises Culturelles Québec, Eurimages, le Ministère des Affaires Culturelles Tunisie, le Centre National du Cinéma et de l’Image Tunisie, Crédit d’impôt Cinéma et Télévision Gestion Sodec, Téléfilm Canada, Centre National du Cinéma et de l’Image Animée CNC France, Sørfond, Norwegian Ministry of Foreign Affairs, Doha Film Institute, The Red Sea Fund A Red Sea International Film Festival Initiative, Fonds Image de la Francophonie, Conseil des Arts et des Lettres du Québec, The Arab Fund for Arts and Culture, Festival International du Film de Marrakech, SFfilm Rainin Grant, Sundance Institute, Sundance/NHK Award, Launch Fund, Feature Film Program, Completion Fund in partnership with Zions Bank, Tribeca Institute, Tribeca All Access, Be Films, Maison 4:3.
Luxbox gère les ventes internationales du film.
Découvrez un extrait de Mé el Aïn
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Sauvages de Claude Barras (Suisse/France/Belgique)
Présenté en Séance Spéciale à Cannes et en Compétition Officielle à Annecy, Sauvages marque le retour du réalisateur et producteur suisse Claude Barras à Namur, après son célèbre et délicieux Une vie de Courgette qui y avait remporté le Bayard de la Meilleure photographie en 2016.
À Bornéo, à la lisière de la grande forêt tropicale, Kéria recueille un bébé orang-outan trouvé dans la plantation de palmiers à huile où travaille son père. Au même moment Selaï, son jeune cousin, vient trouver refuge chez eux pour échapper au conflit qui oppose sa famille nomade aux compagnies forestières. Ensemble, Kéria, Selaï et le bébé singe vont lutter contre la destruction de la forêt ancestrale, plus que jamais menacée. Mais pour Kéria, ce combat sera aussi l’occasion de découvrir la vérité sur ses origines.
Né en 1973 à Sierre, Claude Barras est fils et petit-fils de paysans. Après une formation à l’illustration pour enfant, à l’anthropologie et images numériques à l’Université de Lyon et l’infographie 3D à Lausanne, il co-réalise avec Cédric Louis son premier court métrage d’animation, Banquise, sélectionné en Compétition Officielle au Festival de Cannes 2006. Il produit et réalise ensuite une dizaine de courts métrages d’animation qui seront sélectionnés et primés dans de nombreux festivals. En 2013, il entame la réalisation de son premier long métrage en stop motion, Ma vie de Courgette, qui sera dévoilé à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 2016. Véritable phénomène distribué dans plus de 60 pays, le film remporte de nombreux prix dont deux César, un Bayard et une nomination aux Oscars en 2017. En 2018, il développe l’idée de son nouveau long métrage d’animation en stop motion, Sauvages, qui sera présenté en Sélection officielle au Festival de Cannes 2024. Une fable écologique à la fois originale, drôle et poétique.
S’il se déroule de nos jours dans l’île de Bornéo, ce film d’animation trouve pourtant son origine dans les souvenirs d’enfance de Claude Barras en Suisse. « Mon enfance a été marquée par les récits de mes grands-parents qui viennent tous à peu près de la même région des Alpes, se souvient-il. Nés dans les années 1910, ils étaient encore reliés à l’époque d’avant les automobiles et les routes, où l’on se rendait à la ville deux fois par an pour acheter un peu de sel. Le reste du temps, on vivait en autarcie en fabriquant soi-même ses meubles et ses outils restés finalement assez proches de ceux du néolithique. Les communautés villageoises de cette civilisation alpine bien connue des anthropologues, vivaient selon les cycles des saisons, à différentes altitudes, en passant d’un village à l’autre. L’entraide était de règle. On appelle cela le « semi-nomadisme », parce que les villages étaient bâtis en dur, mais le principe est à peu près le même pour tous les peuples qui vivent de manière autarcique des ressources d’un territoire. Si la civilisation de mes grands-parents a presque totalement disparu aujourd’hui, il y a une forme d’actualité, d’urgence même, dans les enjeux de Bornéo. Au regard de toute l’énergie que mobilise la création d’un film, j’avais besoin que celui-ci réponde à une forme d’utilité sociale, d’engagement politique. »
Babette De Coster, Martin Verset, Laëtitia Dosch, l’acteur namurois Benoît Poelvoorde, Pierre-Isaïe Duc, Michel Vuillermoz, Gaël Faye, Sailyvia Paysan, Nelly Tungang et Komeok Joe prêtent leur voix aux personnages.
Sauvages est produit par Nadasdy Film (Nicolas Burlet – Suisse), en coproduction avec Haut et Court (Laurence Petit, Barbara Letellier, Carole Scotta – France) et Panique! (Vincent Tavier, Hugo Deghilage – Belgique), Helium Films (Claude Barras, Olivier Glassey – Suisse) et Beast Animation (Annemie Degryse – Belgique).
Avec France 3 Cinéma, Proximus, Voo et BeTV, RTBF, SRG SSR/RTS, Shelter Prod, Gebeka International et Anton, avec le soutien de Canal+, la participation de Ciné+ et de France Télévisions, avec le soutien de l’Office Fédéral de la Culture OFC – section cinéma, Cinéforom, La Loterie romande, la Valais Film Commission, la ville de Martigny, Etincelles de Culture, la Fondation Culturelle Suissimage, Eurimages, le Centre National du Cinéma et de l’Image Animée, le département de la Haute-Savoie, la Région Bretagne en partenariat avec le CNC, le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région de Bruxelles-Capitale, le Fonds Audiovisuel de Flandre – VAF, Taxshelter.be et ING, Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique.
Le film sera distribué dès le 16 octobre au Benelux par Cinéart, en France par Haut et Court Distribution, en Suisse par Frenetic Films. Les ventes internationales sont assurées par Gebeka International (A Hildegarde x Goodfellas company) et Anton.
Découvrez la bande-annonce de Sauvages
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Le 39e Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) se déroulera du 27 septembre au 4 octobre 2024 au cœur de la capitale wallonne.
Fidèle à son objectif « Partager le Cinéma. En vrai. En grand.», le Festival de Namur présente une centaine de films issus des quatre coins de la Francophonie comptant 88 états et gouvernements à travers le monde et réunissant des territoires aussi variés que la France, le Luxembourg, le Québec, la Bulgarie, la Roumanie, la Suisse, l’Egypte, la Grèce, le Liban, le Maroc, la Tunisie, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Cambodge, le Laos, le Vietnam, Haïti ou la Belgique.
Au fil des ans, le FIFF est devenu le rendez-vous incontournable du cinéma de l’espace francophone, accueillant à la fois un public de spectateurs toujours plus nombreux et des centaines de professionnels du 7e art, que ce soit dans les salles ou lors de rencontres et ateliers.
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