Après sa première mondiale au Festival de Cannes en mai dernier, la nouvelle comédie d’Emmanuel Courcol, EN FANFARE, sera projetée en ouverture du 39e Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) le vendredi 27 septembre prochain, en présence de l’équipe du film.
Et pour marquer le retour tant attendu du Chapiteau du FIFF, une fanfare namuroise accompagnera les spectateurs à l’issue des projections au Caméo et au Delta vers le chapiteau public, place d’Armes à Namur, pour une grande soirée festive ouverte à tous !
Après avoir clôturé le Festival de Namur en 2020 avec son film Un Triomphe, le FIFF est heureux d’ouvrir cette édition 2024 avec le nouveau film d’Emmanuel Courcol: En Fanfare !
Réalisateur, scénariste et acteur français, Emmanuel Courcol découvre le théâtre au Conservatoire d’Angers. Il jouera notamment sous la direction de Roger Planchon, Didier Bezace et Robert Hossein, avant de s’orienter vers l’écriture de scénario. Il co-signera ainsi le scénario de plusieurs films de Philippe Lioret (dont Welcome, présenté à Namur et nominé pour le César du meilleur scénario original) et d’Edouard Bergeon (Au nom de la terre, La Promesse verte).
En 2012, il passe à la réalisation avec le court métrage Géraldine je t’aime, interprété par Grégory Gadebois et Julie-Marie Parmentier. En 2015, son premier long métrage Cessez-le-feu réunit Romain Duris, Grégory Gadebois et Céline Sallette, et sera présenté au Festival de Locarno. En 2020, son deuxième long métrage -inspiré d’une histoire vraie- Un Triomphe fait… un triomphe ! Produit par Marc Bordure & Robert Guédiguian et interprété par Kad Merad, le film est sélectionné au Festival de Cannes et remporte le Prix du Public et le Prix d’Interprétation pour Sofian Khammes & Pierre Lottin au Festival d’Angoulême, le Prix BeTV au FIFF Namur, le Prix du Public à Toulouse, le Prix du Public à Malaga, le Prix du Public, le Prix du Jeune Jury et le Prix de la Distribution à Stuttgart, ainsi que le Prix de la Meilleure Comédie aux European Film Awards.
Sa nouvelle comédie En Fanfare est interprétée par Benjamin Lavernhe (de la Comédie française), Pierre Lottin, Sarah Suco et Jacques Bonnaffé.
Thibaut est un chef d’orchestre de renommée internationale qui parcourt le monde. Lorsqu’il apprend qu’il a été adopté, il découvre l’existence d’un frère, Jimmy, employé de cantine scolaire et qui joue du trombone dans une fanfare du nord de la France. En apparence tout les sépare, sauf l’amour de la musique. Détectant les capacités musicales exceptionnelles de son frère, Thibaut se donne pour mission de réparer l’injustice du destin. Jimmy se prend alors à rêver d’une autre vie…
« Je suis parti d’une idée que j’avais eue à l’occasion d’une consultation sur un film qui devait se passer à Tourcoing dans le milieu des majorettes, se souvient le réalisateur. J’étais allé sur place rencontrer une fanfare et sa troupe de majorettes, les «Cht’is lutins». Personne ne savait lire la musique, pas même le chef. Tout le répertoire de la fanfare était constitué de morceaux qu’il adaptait à l’oreille. Après la répétition, nous sommes allés boire tous ensemble un verre chez lui et en voyant ces gens de tous âges si chaleureusement réunis, je pouvais réaliser l’importance de la musique et de la fanfare comme lien social et affectif : c’est une famille et un mode vie, un remède à l’isolement, à l’omniprésence des écrans et à notre monde dématérialisé. En regardant leur chef, je me demandais quel aurait été son destin s’il était né dans un milieu plus favorisé. C’est là que j’ai eu l’image d’un grand chef d’orchestre découvrant l’existence d’un frère qui joue dans une fanfare : un choc culturel, affectif, social et musical. »
« Pierre Lottin est un musicien dans l’âme, autodidacte, explique Emmanuel Courcol. Il n’a jamais fait de Conservatoire mais il compose et joue du piano à un très bon niveau. Je l’ai choisi très tôt puisqu’il jouait dans ‘Un Triomphe’. Le rôle de Jimmy a été écrit pour lui. En revanche, je n’avais pas pensé à Benjamin Lavernhe au début car, au départ, les âges étaient inversés. Quand on a pensé à échanger, on a pu élargir la palette d’acteurs et on a très vite pensé à Benjamin Lavernhe. Il a une bonne oreille, est très doué, musicien, batteur et guitariste. Au piano, il se débrouille, il en avait un chez lui, et il lui a suffi de travailler les morceaux pour faire parfaitement illusion. Pour la direction d’orchestre, il a été coaché pendant plusieurs mois puis sur le tournage par Antoine Dutaillis, un jeune chef très brillant. Pour les seconds rôles, je cherchais d’abord des acteurs mais il fallait qu’ils puissent jouer de la musique. Car acteurs professionnels se mélangeaient avec de vrais musiciens de fanfare et il fallait qu’on ne puisse pas les distinguer les uns des autres. Sans jeu de mot, je suis très attaché à l’harmonie sur un plateau. »
Le film est produit par Marc Bordure et Robert Guédiguian (Agat Films – France), en coproduction avec France 2 Cinéma. Avec le soutien de Canal+, la participation de Ciné +, France Télévisions, en association avec Cinéaxe 5, Entourage Sofica 2, Indéfilms 12, la Banque postale Image 17, SG Image 2022, Sofitvcine 11, avec le soutien de Pictanovo, la Région Hauts-de-France, en partenariat avec le CNC, le soutien de la Procirep, l’Angoa, la Sacem.
Le film sera distribué en Belgique fin novembre/début décembre par Cinéart et en France le 27 novembre par Diaphana. Les ventes internationales sont assurées par Playtime.
Le 39e Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) se déroulera du 27 septembre au 4 octobre 2024au cœur de la capitale wallonne.
Fidèle à son objectif « Partager le Cinéma. En vrai. En grand.», le Festival de Namur présente une centaine de films issus des quatre coins de la Francophonie comptant 88 états et gouvernements à travers le monde et réunissant des territoires aussi variés que la France, le Luxembourg, le Québec, la Bulgarie, la Roumanie, la Suisse, l’Egypte, la Grèce, le Liban, le Maroc, la Tunisie, le Burkina Faso, le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Cambodge, le Laos, le Vietnam, Haïti ou la Belgique.
Au fil des ans, le FIFF est devenu le rendez-vous incontournable du cinéma de l’espace francophone, accueillant à la fois un public de spectateurs toujours plus nombreux et des centaines de professionnels du 7e art, que ce soit dans les salles ou lors de rencontres et ateliers.
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