Lors d’un premier rendez-vous, on ne connaît pas encore très bien les goûts de l’autre. On choisit donc de préférence de l’universel : des bulles ! C’est à la fois festif et romantique. Pourquoi pas une bulle rosée, un peu plus recherchée, pour montrer que vous avez cherché à faire plaisir à l’autre. On le choisit « Brut » et non-sucrée, c’est le plus passe-partout.
Et si on n’aime pas les bulles, on opte pour un blanc sec et fruité/gras. On peut se tourner vers un joli blanc comme un Chardonnay en Bourgogne, par exemple. On évitera un Malbek surpuissant et sur-tonique qui risque de dégommer les papilles gustatives et vous offrir en prime une bouche lourde et colorée.
Quel vocabulaire employer pour épater son crush ?
Comme le dit Maître Éric Boschman dans son spectacle : « arômes de fruits rouges pour un rouge et notes de fleurs blanches pour un blanc. Ça marche a tous les coups ! ». Si vous repérez un petit logo « Demeter » ou Bio, c’est le moment d’exprimer tout votre amour pour la nature et de rappeler les bienfaits sur le corps d’une dose raisonnable de sulfites dans le vin. On peut aussi revoir sa géographie viticole pour se remettre en mémoire que le Chianti est en Italie et le Douro au Portugal !
On essaie surtout de rester vrai, et de donner son impression véritable sur le vin dégusté. Finalement, on évite de confondre Pouilly-Fuissé et Pouilly-Fumé. Le premier est un cépage de Chardonnay provenant de vignobles de Bourgogne, et le second un cépage de Sauvignon blanc appartenant aux vignobles de la vallée de la Loire.
3 bouteilles pour un dîner en amoureux ?
On préconise un dîner léger avec un joli pinot noir de Bourgogne pour accompagner une une volaille aux morilles. Le Marsannay Champ Salomon du Domaine Collotte, par exemple.
Ou un blanc sec, fruité et aromatique avec des sushis, comme le Viognier de Viranel en Pays d’Oc.
Et enfin un rosé de Provence avec quelques tapas méditerranéennes, comme le rosé Magali de Figuière.
Une bonne bouteille pour se la péter sans exploser sa carte de banque ?
On choisit un indémodable ! Rendez-vous du côté de Bordeaux. Pour se la péter, on choisit un Saint-Emilion Grand Cru. Rien que le nom « Grand Cru » fait tout de suite très sérieux, mais un « Grand Cru » de Bordeaux n’est pas un Grand Cru classé, même s’il y en a d’excellents. Un Saint-Emilion Grand Cru ne fait « que » respecter un cahier de charges (choix des cépages, rendement de récolte, élevage en barrique). Il ne s’agit pas d’un classement comme on peut l’avoir pour un Grand Cru classé. Mais il faut admettre que ça claque comme dénomination !